Tour de France femmes avec Zwift: la diagonale des reines

🟠 Le parcours de la 4e Ă©dition du Tour de France Femmes avec Zwift, qui se tiendra pour la premiĂšre fois sur 9 jours, du 26 juillet au 3 aoĂ»t prochains, a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© au Palais des CongrĂšs de Paris par sa directrice Marion Rousse.

Le Grand DĂ©part sera donnĂ© en Bretagne pour lancer le peloton sur un trajet qui met le cap sur les Alpes en passant par le Massif central. AprĂšs le final haletant de l’Alpe d’Huez en juillet dernier, les coureuses ont un rendez-vous crucial lors de l’arrivĂ©e au col de la Madeleine, mais l’explication pourrait aussi se poursuivre le dernier jour jusqu’à la station de ChĂątel, au cƓur des Portes du Soleil.
Sur le modĂšle de L’Étape du Tour de France dont la 33e Ă©dition sera organisĂ©e le 20 juillet entre Albertville et La Plagne, des milliers de cyclosportifs pourront prendre part le 2 aoĂ»t Ă  la premiĂšre Ă©dition de L’Étape du Tour de France Femmes avec Zwift, sur un tracĂ© plus accessible entre ChambĂ©ry et le col de la Madeleine, juste avant d’assister au match des championnes

Une large diagonale s’étend sur la carte de France, avec plus de 1 000 kilomĂštres Ă  vol d’oiseau sĂ©parant Brest de la station alpine de ChĂątel, et 1 165 bornes de pĂ©dalage au total pour les coureuses qui se dĂ©partageront pour la premiĂšre fois pendant neuf jours sur le Tour de France Femmes avec Zwift. C’est d’abord dans le Morbihan que le peloton dĂ©marre son sĂ©jour breton, par une Ă©tape tracĂ©e entre Vannes et Plumelec, dont le final est familier aux puncheuses qui se sont imposĂ©es au sommet de la cĂŽte de Cadoudal Ă  l’occasion du Grand Prix du Morbihan. Le lendemain dans le FinistĂšre, il faudra aussi de l’explosivitĂ© pour surgir Ă  Quimper dans la bosse sur laquelle Peter Sagan s’était imposĂ© en 2018. Le parcours 2025 visite ensuite des terres de sprint, Ă  Angers (Ă©t. 3) autant qu’à Poitiers (Ă©t. 4), avant de proposer des reliefs de plus en plus exigeants, dans la Creuse en faisant route vers GuĂ©ret (Ă©t. 5) et surtout en allant tester les jambes des grimpeuses dans le dĂ©partement du Puy-de-DĂŽme, sur les ascensions au col du BĂ©al et au col du Chansert (Ă©t. 6).

AprĂšs le Massif central, une approche progressive des Alpes entre Bourg-en-Bresse et ChambĂ©ry (Ă©t. 7) laissera pourquoi pas une chance aux Ă©chappĂ©es, Ă  condition qu’elles soient en mesure d’enjamber le col du Granier sans faiblir. Il est en revanche beaucoup plus rĂ©aliste de tabler sur une bataille des favorites pour le Maillot Jaune dans l’étape des reines, pour une arrivĂ©e inĂ©dite sur le Tour au col de la Madeleine (Ă©t. 😎, Ă  2 000 mĂštres au-dessus de la mer et au terme d’une indomptable montĂ©e de 18,6 km Ă  une pente moyenne de 8,1 %. L’histoire ultra-rĂ©cente enseigne que rien n’est jouĂ© avant la derniĂšre Ă©tape. L’avertissement est d’autant plus valable que durant les 124 derniers kilomĂštres Ă  parcourir entre Praz-sur-Arly et ChĂątel (Ă©t. 9), la championne en jaune devra rĂ©sister Ă  ses rivales en se hissant au col de Joux-Plane et garder son sang-froid en plongeant sur Morzine avant d’entrer dans le final.

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